Indice de Masse Corporelle
Si vous avez un IMC >30, vous êtes à risque de développer le diabète du type 2 et d’autres maladies associées à l’obésité. Vous pouvez être candidats à la chirurgie de l’obésité dans notre centre, Advanced BMI au Liban, si les conditions médicales suivantes s’appliquent :
Votre indice de masse corporelle (IMC) est égal ou supérieur à 40 kg par mètre carré
Votre IMC est supérieur à 30, et vous avez l’une des maladies suivantes :
- diabète du type 2
- hypertension artérielle
- apnée du sommeil
- arthrose (genoux, hanches, lombaires etc.)
- dyslipidémie (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie)
- dépression
- vous avez déjà essayé de nombreuses diètes sans résultats significatifs
- vous n’avez pas de maladies endocriniennes qui peuvent justifier votre obésité.
Si vous êtes candidat à la chirurgie bariatrique et que vous aimeriez savoir quelle opération convient le mieux à votre situation, remplissez le questionnaire des patients en ligne, et notre équipe vous répondra sous peu.
Lisez les paragraphes ci-dessous pour apprendre plus sur l’obésité et savoir choisir la chirurgie qui vous convient.
Définition de l’obésité morbide.
On définit l’obésité morbide par une accumulation excessive de graisse dans votre organisme, qui serait supérieur au standard de la population vis-à-vis de votre taille. Dans le domaine médical, on définit l’obésité par un excès de poids supérieur à 20 kg du poids idéal. De plus, on calcule l’indice de masse corporelle à partir d’une formule simple. C’est le poids en kg divisé par la taille en mètre au carré. L’unité universelle de l’indice de masse corporelle (IMC) étant kilogrammes par mètre carré. Si l’indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 30 kg par mètre carré, le patient est considéré obèse morbide.
BMI | Classification | Health Risk |
---|---|---|
18.5 – 24.9 | Normal Weight | Minimal |
25 – 29.9 | Overweight | Increased |
30 – 34.9 | Obese | High |
35 – 39.9 | Severely Obese | Very High |
40 and Over | Morbidly Obese | Extremely High |
L’obésité morbide est une maladie chronique et sérieuse. Elle est multifactorielle. Elle a certainement une cause génétique qui prédispose certains patients à une prise de poids facile et rapide. De plus, notre style de vie influent d’une façon majeure. L’évolution de la société et la modification de la qualité et des portions des aliments, ont contribué d’une façon primordiale à l’apparition de l’épidémie de l’obésité dans le monde. Vous allez trouver ci-dessous une liste de certains facteurs de risque qui prédispose à l’obésité morbide :
- Prédispositions génétiques : vous héritez d’une tendance à être obèses
- Votre environnement : l’accès facile à l’alimentation commerciale (les prêts à servir) et le manque d’activité physique
- Problèmes psychologiques : dépression ou autre maladies mentales qui font de vous des mangeurs émotionnels.
- Problèmes métaboliques : la majorité des patients obèses ont un métabolisme lent.
- Médicaments : les antidépresseurs et les corticoïdes
- D’autres facteurs inconnus
L’obésité morbide crée de nombreux dommages à votre métabolisme, à votre état psychologique, et à de nombreuses fonctions dans votre organisme. Ceci influent sur presque tous vos organes de façon à pouvoir mettre votre vie en danger ou au moins diminuer votre espérance de vie. On va citer ci-dessous les comorbidités les plus fréquentes :
- Maladies cardio-vasculaires (cœurs et vaisseaux) : insuffisance cardiaque, problèmes coronariens, hyperlipidémie, hypertension, hypertrophie cardiaque gauche, stase veineuse et ulcères, phlébites.
- Maladies métaboliques et endocrines : résistance à l’insuline, syndrome des ovaires polykystiques, diabète du type 2.
- Problèmes hépatiques et biliaires et gastro-intestinales : calculs dans la vésicule biliaire, reflux gastro-œsophagien, stéatose hépatique.
- Problème urinaires et gynécologiques : l’incontinence urinaire du stress, infection urinaire à répétition.
- Maladies dans le sang (hématologique) : phlébites, embolie pulmonaire.
- Maladie des os et des articulations : tunnel carpien, arthrose, goutte.
- Problèmes neurologiques et psychiatriques : anxiété, dépression, accident vasculaire cérébral.
- Problème obstétrique et gynécologique : anormalité fœtale, risque accru d’avortements spontanés, diabète gestationnel, infertilité.
- Problèmes pulmonaires : asthme, apnée du sommeil, hypertension pulmonaire.
Quels sont les risques de l’obésité morbide
VIVRE AVEC UNE OBESITE MORBIDE SIGNIFIE VIVRE EN DANGER DE DEVELOPPER DES PROBLEMES DE SANTE MAJEURS. La table ci-dessous présente des risques relatifs. Un risque relatif compare la fréquence d’un événement par rapport à un autre. Les tous qui sont affichés dans cette table sont à but informatif, et vous donne une idée de combien et votre risque de développer ces maladies en étend obèse morbide par rapport à une autre personne qui a un poids normal.
DE PLUS, SI VOUS NE TRAITEZ PAS VOTRE OBESITE MORBIDE, VOUS AUGMENTEZ VOTRE RISQUE RELATIF DE MORTALITE.
- Pour un âge déterminé, les femmes ont un risque relatif de 50 à 100 % supérieur de mourir d’une comorbidité associée à l’obésité, et un risque relatif de 62 % de mourir d’un cancer.
- Pour un âge déterminé, les hommes ont un risque relatif de 50 à 100 % supérieur de mourir d’une comorbidité associée à l’obésité, et un risque relatif de 52 % de mourir d’un cancer.
Quels sont les chirurgies de l’obésité actuelles ?
Le problème essentiel chez les obèses morbides n’est pas de perdre du poids. En effet, la perte de poids se fait assez facilement à travers les différents programmes de diètes et d’exercices. Le problème réside à maintenir cette perte de poids au long terme. Nombreuses études ont été faites sur les diètes toutes seules, ou même accompagnés de médicaments qui réduisent le poids. Toutes ces études ont montré d’une façon nette la difficulté de maintenir le poids au long terme. Il semble que l’organisme garde en mémoire le poids le plus élevé auquel le patient est arrivé. Quoi que le patient fasse, son organisme se bat contre lui pour le faire revenir au poids le plus élevé.
Avec le temps, les chirurgiens qui enlevaient une partie de l’estomac pour une maladie quelconque ont remarqué la présence d’une perte de poids massive après la chirurgie. De là est née la chirurgie de l’obésité. De nombreuses études ont été conduites pour pouvoir pratiquer ces chirurgies d’une façon sécuritaire pour les patients, et surtout bénéfique. La chirurgie de l’obésité a évolué d’une façon fulgurante avec le temps. À ses débuts, elle était très nocive. Mais progressivement, on a mis au point des nouvelles techniques qui sont sécuritaires et même réversibles. Actuellement il existe plusieurs techniques chirurgicales adaptées à chaque patient. On ne peut pas prétendre savoir complètement comment fonctionne la chirurgie de l’obésité, mais durant la dernière décennie, les découvertes scientifiques ont fait des avancées démesurées.
L’une des techniques qu’on pratique toujours et qui est la plus vieille actuellement est le bypass gastrique. On a de nombreuses études qui montrent des patients qui ont subi un by-pass gastrique depuis plus de 20 ans, et qui ont maintenu leur perte de poids au long terme.
Quels sont les différents types de chirurgie bariatriques acceptées actuellement ? On les divise en deux classes, la première provoquant une restriction gastrique, et la deuxième provoquant une restriction gastrique avec une malabsorption intestinale :
- Les techniques restrictives : ce sont des techniques qui visent surtout à diminuer le volume de l’estomac. On connaît actuellement l’anneau gastrique, la sleeve gastrectomie, et la plicature gastrique.
- Les techniques qui combinent en même temps la restriction et la malabsorption : il s’agit du fameux by-pass gastrique qui consiste à créer une petite poche dans l’estomac, et de connecter dessus l’intestin en forme de Y. On l’appelle souvent la roux en Y.
- Les techniques de malabsorption : c’est surtout des techniques qui visent à créer une malabsorption importante au niveau de l’intestin de façon à pouvoir court-circuiter la partie proximale de l’intestin. Les techniques les plus connus sont la diversion bilio-pancréatique, et le switch duodénal.